Bon matin, Quantic Dream Montréal !
Grandes nouvelles, tout le monde ! Près d’un quart de siècle après sa naissance à Paris, la maison Quantic Dream s’agrandit avec l’ouverture d’un second studio, cette fois situé à Montréal. Un choix évident, puisque la métropole québécoise s’est imposée depuis de nombreuses années comme l’une des capitales mondiales du jeu vidéo.
Concernant l’emplacement des futurs locaux, alors que le télétravail est actuellement la norme, c’est un immeuble entièrement rénové, situé dans le quartier historique de l’Avenue Atwater, qui sera investi par cette nouvelle équipe aussitôt que les conditions sanitaires le permettront. Quoi qu’il en soit, la porte de Quantic Dream est désormais grande ouverte à des talents basés autant en Europe qu’en Amérique du Nord ; quel que soit le côté de l’Atlantique où vous vous situez, il est donc aujourd’hui possible de nous rejoindre !
Quant aux opérations, si David Cage et Guillaume de Fondaumière sont toujours aux commandes du vaisseau amiral parisien, la nouvelle entité canadienne est prise en main par Stéphane D’Astous, nommé Directeur Général. Stéphane est un vétéran de l’industrie québécoise, spécialiste renommé de la création et gestion de studio de développement, qui entend faire briller les futures productions maison. Et malgré son planning déjà bien chargé, il nous a accordé un petit moment pour faire connaissance.
Stéphane, tu évolues dans le monde du jeu vidéo depuis le début des années 2000, mais pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore, quelles sont les grandes étapes de ton parcours ?
Stéphane : J’aime bien mentionner que j’ai un diplôme en design industriel, qui m’a beaucoup aidé à bien comprendre le processus créatif entre les artistes et les gens techniques ; j’ai commencé par ça, avant de me diriger vers la gestion. Après un très beau passage dans l’industrie de l’aéronautique (Bombardier et CAE) pendant plus de 7 ans, j’ai eu l’opportunité en 2003 de plonger dans l’industrie du jeu vidéo via Ubisoft, qui comptait alors 450 employés, contre plus de 3000 maintenant ! J’y suis entré en tant que Directeur du Bureau de Projets et des Opérations, et j’ai aussi eu la chance de participer aux lancements du studio de motion capture interne, au campus Ubi et au démarrage du studio de Ubi Québec. Puis en 2007, j’ai été appelé pour ouvrir Eidos Montréal, et en tant que premier employé, il a fallu tout bâtir ! Beaucoup de gens nous disaient que nous allions nous casser les dents avec le développement de la franchise Deus Ex pour notre premier jeu, et finalement l’épisode Human Revolution a eu un immense succès ! À partir de 2014 je me suis impliqué dans de plus petits studios (mobile, réalité virtuelle/augmentée, massivement multijoueur) pour les assister dans leur croissance. Et voilà qu’à l’automne 2020, je reçois un appel de Guillaume de Fondaumière pour savoir si j’étais intéressé pour participer à ouvrir un studio Quantic Dream à Montréal… Il n’a pas pu finir sa phrase, je lui ai répondu “oui, quand est-ce que je commence ?!”
Tu connaissais déjà les productions de Quantic Dream avant d’être approché pour le poste ?
Stéphane : Bien sûr ! J’ai joué à Heavy Rain dès sa sortie en 2010 et j’ai beaucoup apprécié l’approche narrative et innovante du jeu, qui a vraiment marqué à tout jamais l’industrie. Depuis ce temps, je suis un fan de Quantic Dream, car leurs produits sont vraiment différents des autres, ce qui n’est pas peu dire… Et d’autre part, j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer Guillaume lors d’un voyage à Paris, j’étais passé visiter le studio. Et je lui avais glissé qu’une ouverture à Montréal était l’évolution logique pour une maison comme celle-ci. Et voilà, il a fallu un peu de patience, mais on y est !
Ce n’est pas la première fois que tu es aux commandes d’un nouveau studio, que tu dois monter de A à Z, mais ça reste tout de même une occasion rare dans cette industrie ; comment vis-tu cette nouvelle étape ?
Stéphane : Démarrer un studio est toujours un moment rare et privilégié, l’énergie que ça me procure est unique, même si le travail n’est jamais terminé ! Oui le montage logistique est demandant, mais construire l’équipe et ses membres est l’étape la plus cruciale ; c’est un sentiment exaltant, je dirais. Les gens de Quantic Dream à Paris m’aident beaucoup et je me sens très bien appuyé. C’est important, même si j’ai justement une expertise dans le domaine et c’est pour ça qu’on m’a proposé de rejoindre l’aventure !
Entre Paris et Montréal, est-ce qu’il s’agit d’avancer main dans la main, ou de travailler chacun pour soi sur des projets séparés ?
Stéphane : Notre approche est définitivement « main dans la main » ; nous travaillons tous sur le même projet, ce qui demande une grande cohésion entre les deux studios. Ici à Montréal, nous avons la responsabilité de développer les mécaniques de jeu et toutes les variantes de gameplay qui seront implantées dans le projet. Nous ne pouvons bien faire cela que si nous travaillons en équipe.
À tes côtés on trouve Yohan Cazaux, un autre grand nom du milieu, qui rejoint Quantic Dream Montréal en tant que Gameplay Director. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
Stéphane : Pour être parfaitement honnête, c’est Guillaume et David qui l’ont contacté en premier, mais je n’aurais pas pu mieux souhaiter qu’avoir Yohan comme chef d’orchestre à Montréal. Il a le profil parfait pour ce poste stratégique, il possède une impressionnante feuille de route, détient un très grand savoir, il est calme, humble et à l’écoute. Je me considère chanceux de l’avoir à mes côtés.
Un petit point sur tes occupations en dehors du travail ; qu’est-ce qui te fait vibrer, que ce soit dans le jeu vidéo ou d’autres divertissements ?
Stéphane : Je suis un completionist, je m’engage à fond lorsque je joue… Red Dead Redemption 2, Fallout 4, j’y ai passé près de 240 heures chacun ! Mais à part les jeux vidéo, je suis un bon consommateur de cinéma, de mini-séries, de livres biographiques, de montres (j’en ai plus de 30), de vin/porto/whisky, et j’aime aussi voyager.
Pour conclure, est-ce que tu as un message pour les fans de Quantic Dream qui nous lisent ici ?
Stéphane : Simplement “the best is yet to come”, le meilleur est à venir !
Merci Stéphane et encore bienvenue au sein de l’équipe !
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